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Awek


à L'Eden Rock



[Date de rédaction: Jeudi 01 janvier 1970]



Les toulousains Awek ont eu la bonne idée de venir faire la Fête de la Musique à Lyon. Du 20 au 22, ils ont donc occupé la scène de l’Eden-Rock et c’est cette soirée de clôture du 22 qui m’a permis de les revoir. Malgré la chaleur étouffante dans la ville, la salle climatisée fut un soulagement.
Malheureusement, le public n’était pas au rendez-vous. Tant pis, les absents ont raté un bon concert.

Bernard SELLAM d'Awek au TSF 10/2001
Alors que j’avais fait la connaissance d’Awek au TSF en octobre 2001 avec un répertoire très Chicago blues (la présence de Youssef REMADNA à l’harmonica y était sans doute pour beaucoup), ce fut un répertoire plus blues rock et joué avec plus d’énergie qui a été donné hier soir.

La formation était donc classique avec Bernard SELLAM à la guitare et au chant, Joël FERRON à la basse, et Olivier TREBEL à la batterie.

Bien sûr, il y eut quelques reprises, dont "I Got My Mojo Working", "Flamenco Woman" (merci Joël que l’on retrouve sur "Barber Shop", "Early In The Morning", mais la plupart des morceaux étaient des compositions issues de leurs trois albums "Back To The Same Place", "Chess Session" avec le titre "Allons Bouger" par exemple, et le dernier en date "Barber Shop".
Tirés de ce dernier, il y eut entre autre "Work", "Brother, Brother" et "Flamenco Woman".

J’ai encore été impressionné par le jeu de Bernard qui possède technique, feeling, et musicalité. Il dégage un style personnel sans pour autant se répéter et sans démonstration inutile. Ce guitariste a le don par moment de me donner des frissons dans le dos et je peux vous assurer que, ce soir-là, le courant d’air de la clim’ n’y était pour rien. En plus de savoir tricoter du manche, il est doué d’une belle voix avec laquelle il n’hésite pas à jouer, en tirant parfois des phrases rauques et profondes à la Howlin’ Wolf.

Abrité derrière ses lunettes noires, Olivier a joué comme un beau diable. Baguette ou balais, il avait la pêche et ça se voyait.

Joël, monté sur ressorts, prenait plaisir à jouer (malgré, je pense, un manque de volume sur la basse) et a assuré une rythmique impeccable.

J’ai quitté ces sympathiques et talentueux musiciens au troisième set, certain de les laisser terminer une excellente soirée.

Article paru dans La Gazette de Greenwood No 44.

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© Philippe ESPEIL Dans les emails, remplacez _A_ par @ - Dernière modification: Dimanche 23 Juin 2002