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Flyin Saucers


à L'Eden Rock



[Date de rédaction: Mardi 16 Juillet 2002]


Anthony STELMASZACK
Ce jeudi 30 juin, les Flyin Saucers étaient à L'Eden Rock. Jouissant d’une excellente réputation dans le petit monde du frenchy Blues, notamment à la suite de leur victoire au Tremplin Blues Sur Seine 2000, je ne pouvais pas ne pas être présent à cette soirée.
Etaient-ils fatigués par la route, démotivés par le peu de personnes présentes (une vingtaine en moyenne), ou bien était-ce la chaleur du bar, ou un peu de tout ça ? En tout cas, je trouvais qu'ils bougeaient étonnamment peu. J'appris plus tard qu'ils avaient effectivement fait un trajet éprouvant et avaient essuyé un orage de grêle qui a endommagé le pare-brise de leur véhicule.
Bref, ce démarrage en douceur n'enlève rien à leurs qualités de musiciens. Car des qualités, ils en ont ! Oh oui alors !
Et tout d'abord le guitariste Anthony STELMASZACK, qui, si au début du set était plutôt réservé, s'est vite libéré et nous a servi des solos d'enfer. Non pas des solos ravageurs qui tuent, mais issus d’un jeu tout en finesse et en fraîcheur, avec une touche jazzy et swing, et un phrasé particulièrement bien inspiré.
Un autre qui est vraiment bon, c'est Cédric LE GOFF chanteur et organiste. Doté d'une belle voix, il chante et joue avec beaucoup de ferveur. Il se pose là en tant que moteur du groupe ce qui donne une sacrée pêche à l'ensemble.
Voilà qui prenait un peu de relief ! Des morceaux longs qui donnent le loisir d'apprécier le niveau des musiciens, qui naviguent sur des styles variés, du Chicago Blues au West Coast en passant par la Louisiane.
A mon sens, l'harmoniciste, Fabio IZQUIERDO, jouait à un volume beaucoup trop fort, mais a largement prouvé sont talent, apportant même une touche de gaieté avec la washboard.
Quant au bassiste Charly DUCHEIN et au batteur, je les ai sentis particulièrement désabusés, voire absents, chose que je mettrais volontiers sur le compte des déboires cités plus haut.
Les Flyin Saucers, un groupe que je ne manquerai donc pas de revoir (d’autant que je n’ai pu assister qu’au premier set) car d'un grand potentiel, ce qui me donnera l'occasion de me faire une idée sans doute plus juste sur cette rythmique assez étrange.

PS : Un ami qui a été présent jusqu’à la fin de la soirée m’a rapporté plus tard que les deux sets suivant avaient été plus dynamiques. A suivre donc.


© Philippe ESPEIL Dans les emails, remplacez _A_ par @ - Dernière modification: Vendredi 11 Octobre 2002